Se lancer à titre complémentaire, en ai-je les moyens ?

Se lancer à titre complémentaire, en ai-je les moyens ?

Se lancer à titre complémentaire, en ai-je les moyens ?

Envie de faire de votre hobby votre profession ?

Parmi les histoires de grandes réussites, plusieurs ont commencé comme hobby. Un hobby exercé à titre complémentaire et qui finit par devenir une profession à part entière.

Mais vous hésitez. Avez-vous suffisamment de connaissances pour entreprendre ? Les frais ne seront-ils pas plus importants que les bénéfices ? Avez-vous du temps à consacrer à l’administration que cela implique ?

Êtes-vous fait pour être indépendant(e) ?

Confiance en soi, motivation, sens de l’initiative, persévérance… ne sont là que quelques-unes des caractéristiques indispensables à un bon entrepreneur. Si vous vous retrouvez dans cette description, être indépendant est sans doute fait pour vous. De plus, l’entrepreneuriat n’est pas réservé aux personnes hautement qualifiées et diplômées. Avec le bon état d’esprit, vous pouvez aller très loin.

Quelles sont les caractéristiques importantes pour être entrepreneur ?

Cependant, le fait d’avoir un emploi fixe élimine une bonne partie de la pression. Tout ce que vous pouvez gagner en plus est bon à prendre, et vous ne dépendez pas de votre activité d’indépendant. Cela vous permet d’expérimenter plus de choses et de vous développer.

Quels frais vais-je devoir débourser ?

Être indépendant, cela coûte de l’argent. Mais à titre complémentaire, les frais peuvent rester limités.

Lors du lancement d’une activité indépendante, vous payez des frais uniques de 158,10 euros (en 2017) pour l’activation de votre numéro d’entreprise et de TVA. La création d’une société entraîne d’autres formalités et frais. Toutefois, il est rare de créer une société pour se lancer à titre complémentaire.

Les principaux frais concernent les cotisations sociales et les impôts et ils dépendent de vos revenus. Pour faire simple, plus vous gagnez d’argent, plus vous paierez. Cela peut atteindre la moitié de vos bénéfices nets d’indépendant. Si vous gagnez moins de 1471,01 euros par an (en 2017), vous ne payez pas de cotisations sociales.

Les autres frais ont un rapport avec votre profession à proprement parler. Vous ne pouvez en effet pas travailler dans un jardin sans outils. Il est toutefois fort probable que vous possédez déjà tout ce dont vous avez besoin. Néanmoins, le matériel que vous achetez après avoir reçu votre numéro d’entreprise peut être déclaré en frais.

Votre comptable constitue également une grande part de vos frais, mais cet investissement est bien vite rentabilisé. Votre comptable veille sur le bon déroulement de vos déclarations, ce qui vous évite amendes et autres frais supplémentaires. En outre, il vous guidera dans le labyrinthe fiscal, vous permettant de réaliser de belles économies.

Comme nous l’avons déjà dit, un comptable peut prendre de nombreuses choses à sa charge. Grâce à vos partenaires, vous perdrez moins de temps en paperasses, et vous pourrez alors vous concentrer sur ce que vous aimez faire.

Qu’en est-il des risques ?

Ce que vos clients vous paient ne constitue pas ce qu’il vous reste en fin de mois. Les impôts et les cotisations sociales définitives ne sont calculés qu’a posteriori.

C’est la raison pour laquelle il est important de tenir vos revenus à l’œil et de mettre de l’argent de côté ou de payer vos cotisations sociales supplémentaires. Cela vous évitera de mauvaises surprises et une accumulation de dettes. Un comptable peut ici encore vous aider.

En outre, tenez compte du fait que le statut d’indépendant à titre complémentaire n’est applicable qu’aux personnes qui sont salariées à mi-temps au moins. Si vous veniez à perdre votre emploi, vous seriez alors considéré comme indépendant à part entière, ce qui a des conséquences sur vos cotisations sociales. Si vous travaillez par le biais d’une agence d’intérim, contrôlez bien vos heures prestées. Vous devez arriver à un emploi à mi-temps chaque trimestre pour rester indépendant à titre complémentaire.

Pas de panique, si vous vous retrouvez soudainement avec un travail à moins de 50% ou plus de travail du tout, vous aurez la possibilité de tout arrêter facilement. Mais, ça serait dommage, alors mieux vaut se préparer, non ?

Lien externe

Source : http://www.securexblog.be/entreprendre/se-lancer-a-titre-complementaire-en-ai-je-les-moyens/

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